Bien comprendre l’investissement en private equity pour en tirer le meilleur

Le monde de l’investissement offre diverses possibilités pour faire fructifier son capital. Parmi ces options, le private equity se distingue comme une avenue particulièrement intéressante pour les investisseurs recherchant des rendements potentiellement supérieurs aux placements traditionnels. Cet article vous guide à travers les aspects fondamentaux de cette classe d’actifs pour vous aider à mieux comprendre comment en tirer profit.

Les principes fondamentaux du private equity

Le private equity, ou capital-investissement en français, représente une approche d’investissement distincte des placements boursiers classiques. Cette méthode se caractérise par une prise de participation directe dans des entreprises non cotées, avec un horizon temporel généralement plus long que les investissements traditionnels.

Définition et fonctionnement du capital-investissement

Le capital-investissement consiste à financer des entreprises qui ne sont pas présentes sur les marchés boursiers. Les fonds de private equity collectent des capitaux auprès de différents types d’investisseurs, comme les fonds de pension, les compagnies d’assurance, les family offices et les particuliers fortunés. Ces fonds fonctionnent selon un cycle bien défini : ils sélectionnent des entreprises prometteuses, les accompagnent dans leur développement pendant plusieurs années, puis revendent leurs participations après 5 à 7 ans. L’investissement Private Equity s’inscrit dans une logique de long terme, avec une immobilisation des capitaux généralement comprise entre 7 et 10 ans.

Les différentes catégories de private equity

On distingue trois grandes phases d’investissement dans l’univers du private equity. Le capital-risque finance les start-ups et les entreprises en phase de démarrage qui présentent un fort potentiel d’innovation. Le capital développement s’adresse aux entreprises déjà établies qui cherchent à accélérer leur croissance ou à étendre leurs activités. Quant au capital transmission, il concerne le rachat d’entreprises matures et rentables, souvent via des opérations de LBO (Leveraged Buy-Out). Ces différentes catégories permettent aux investisseurs de diversifier leurs placements selon leur appétit pour le risque et leurs objectifs de rendement.

Maximiser son rendement en private equity

Le private equity, ou capital-investissement, représente une classe d’actifs qui consiste à investir dans des entreprises non cotées en Bourse. Avec une performance annualisée moyenne de 11,70% nette de frais sur la période 2006-2020 pour le capital-investissement français, ce type de placement attire de nombreux investisseurs à la recherche de rendements supérieurs. Contrairement aux marchés boursiers traditionnels dont l’espérance de rendement à long terme avoisine 7%, le private equity offre une prime de risque d’environ 3%. Pourtant, pour tirer pleinement parti de ce potentiel, il faut bien comprendre les facteurs qui influencent la performance des fonds et mettre en place des stratégies de diversification adaptées.

Analyse des facteurs de performance d’un fonds

La performance d’un fonds de private equity dépend de plusieurs facteurs clés. D’abord, le cycle d’investissement, qui s’étend généralement sur 8 à 10 ans, suit une courbe en J caractéristique : les premières années sont marquées par des rendements négatifs ou faibles avant une accélération progressive. La sélection du gestionnaire du fonds constitue un élément déterminant ; son historique de performance, sa réputation et son expertise dans les secteurs ciblés font toute la différence.

Les frais doivent aussi être analysés avec attention : environ 2% de frais de gestion annuels auxquels s’ajoutent 20% de commission de surperformance au-delà de 8% de rentabilité annuelle. Pour maximiser les rendements, les investisseurs avisés examinent la stratégie d’investissement (capital-risque, capital développement ou capital transmission), car chaque approche présente un profil rendement/risque distinct. Une due diligence rigoureuse s’avère indispensable pour vérifier la solidité des processus de sélection des entreprises du fonds et sa capacité à les accompagner dans leur développement avant de les revendre après 5 à 7 ans.

Stratégies de diversification pour limiter les risques

Face au risque d’illiquidité inhérent au private equity, la diversification reste la meilleure protection. Une première approche consiste à répartir ses investissements entre différents types de fonds : FCPR (composés d’au moins 50% de sociétés non cotées), FCPI (au moins 60% de sociétés innovantes) ou FIP (minimum 60% de PME régionales). La diversification peut aussi s’opérer par secteur d’activité, phase de développement des entreprises et zone géographique. Les investisseurs avisés allouent généralement 5 à 10% de leur portefeuille global au private equity.

Pour réduire le risque lié à la courbe en J, l’investissement sur le marché secondaire (achat de parts de fonds déjà investis) représente une alternative intéressante qui accélère les distributions. La combinaison de différentes stratégies (capital-risque pour les startups innovantes, capital développement pour les entreprises en croissance et capital transmission pour les sociétés matures) permet d’équilibrer le profil de risque global. Pour les particuliers, plusieurs options existent : la gestion pilotée à partir de 10 000€, l’accès direct aux fonds (avec Moonfare à partir de 100 000€) ou via une assurance-vie en gestion libre à partir de 1 000€, solution privilégiée pour sa flexibilité et son cadre fiscal avantageux comparé à la flat tax de 30% applicable aux plus-values réalisées via un compte-titres.

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